Lorsqu'une personne ne déclare pas une infraction qui apparaît dans les vérifications judiciaires, l'Opération Nez rouge procède à l'analyse complète du dossier en fonction de la nature et de la gravité de l'infraction non déclarée.
La non-déclaration, à elle seule, n'entraîne pas automatiquement un refus. Elle entraîne toutefois une attention particulière au dossier et, au besoin, des demandes de précisions supplémentaires.
Principes appliqués :
- La non-déclaration n'est pas, en soi, un motif automatique de refus.
- L'analyse repose d'abord sur l'infraction elle-même et les critères du tableau officiel.
- Une non-déclaration peut nécessiter des clarifications ou une évaluation plus rigoureuse.
Traitement selon le type d'infraction :
Infractions refusées en tout temps :
La personne n'est pas admissible. Le fait de ne pas l'avoir déclarée ne change pas le résultat. La personne sera considérée comme retirée en permanence et ne pourra plus se réinscrire.
Infractions assorties d'un délai (5 ans ou 10 ans) :
Le délai est appliqué normalement. Toutefois, la non-déclaration constitue un bris de confiance important. La personne sera considérée comme retirée en permanence et ne pourra plus se réinscrire, même si l'infraction elle-même aurait pu mener à une admissibilité future.
Absolutions non déclarées :
Puisque les absolutions ne sont pas considérées comme des antécédents aux fins de l'ONR, une absolution non déclarée n'a pas de conséquence dans l'analyse.
À retenir : Peu importe le délai normalement associé à l'infraction, une non-déclaration entraîne un retrait permanent, sauf dans le cas d'une absolution, d'un acquittement, d'un retrait d'accusation, d'un arrêt des procédures, d'un non-lieu ou d'un abandon des charges.